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Uu
puits aérien !!! ...Bizarre ??? |
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ORIGINE
DE L'IDEE DU PUITS AERIEN : LA ROSEE |
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La
rosée qui mouille nos chaussures lorsque nous marchons dans
l'herbe n'attire pas vraiment notre attention.
Pourtant combien de litres d'eau pourrions nous recueillir dans un
pré sans qu'il soit tombé un seule goutte d'eau de pluie
durant la nuit !
L'homme, comme les animaux ont toujours su se rafraichir individuellement
avec cette eau du petit matin.
Goutte de rosée du "petit
matin". Une bien grosse goutte pour une si petite surface de
condensation
et pourtant quelques heures avant, la feuille était sèche
!!! - (zoom)
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HISTOIRE DES CONDENSATEURS
D'HUMIDITE A L'ORIGINE DES PUITS AERIENS
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On rapporte que
trois siècles avant Jésus-Christ la ville de Féodosia
(ou Théodosia) en Crimée (Ukraine) située dans
une cuvette entourée de collines, était privée
de sources et de rivières. Les habitants ne manquaient pourtant
pas d'eau potable qui coulait aux cent quatorze fontaines de la ville.
A la fin du 19ème siècle, F. Zibold, ingénieur
chargé des travaux d'adduction d'eau à Féodosia,
avait découvert sur les collines environnantes de gigantesques
cônes de pierres à côté des canalisations
en grès pour l'alimentation en eau de la ville.
Il en a déduit que l'eau s'échappait
des treize amoncellements de pierres calcaires mesurant une trentaine
de mètres de long sur vingt cinq de large et dix mètres
de hauteur. L'air pouvait pénétrer à l'intérieur,
apportant l'humidité en vapeur contenue dans l'atmosphère
ambiante et s'y déposait en gouttelettes à la suite de
condensations répétées chaque fois que la température
intérieure des massifs pierreux était au point de rosée
par rapport au degré de saturation de l'air entrant.
Il s'était convaincu que ces pyramides étaient
des condenseurs d'humidité pouvant chacun - selon le résultat
de ses calculs - fournir quotidiennement environ 55000 litres d'eau
potable à la cité antique. Ce qui n'était qu'une
hypothèse.
L'ingénieur
Zibold démarra en 1905 à Féodosia, un condenseur
de 20 m. de diamètre à la base, 8 mètres de diamètre
au sommet et de 6 m de haut. Les deux mille tonnes de galets furent
entassés en forme de cône tronqué. La dalle en forme
d'assiette avait 1,15 m. de profondeur. La production de rosée
la plus favorable arriva à 350 litres par jour. L'expérience
ne dura que quelques années suites à des problèmes
d'étanchéité du socle.
C'est au tour
d'un français, Léon Chaptal, d'essayer ce procédé,
en 1929 à Montpellier. En s'inspirant des expériences
passées, il réalisa un monticule de pierres d'environ
15 m3 sur une dalle étanche. Mais la production d'eau en une
journée fut toujours inférieure à un litre. |
Maquette du condenseur réalisé
par F. Zibold à Féodosia (Ukraine) - Photo D. Vinçon
Etat actuel du puits aérien réalisé
par F. Zibold à Féodosia - (zoom)
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LE
PROFESSEUR KNAPEN, "MEDECIN DES PIERRES" ET "COLLECTEUR
DE ROSEE"
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La
respiration artificielle des murs
Lauréat de l'Académie des sciences de Belgique et de la
Société des ingénieurs civils de France, il apparaissait
comme un véritable spécialiste des questions hygrométriques
et plus particulièrement à la solution du problème
de la conservation et l'assainissement des habitations. Il était
arrivé à établir des théories nouvelles.
Ainsi, au lieu de s'opposer à l'évacuation de l'humidité
en réalisant l'imperméabilisation la plus complète
des parois murales comme c'était alors l'usage dans chaque pays,
il s'attacha à la faire sortir.
Ayant observé et étudié
longuement les phénomènes naturels qui provoquent l'envahissement
des corps poreux par l’humidité du sol et des eaux pluviales,
M. Knapen conçut un conduit en terre cuite qui pénétrant
jusqu'à moitié de l'épaisseur du mur comme un drain
dans une plaie extrait automatiquement son humidité.
Le «siphon Knapen» était né. En établissant
une circulation d'air de bas en haut des murs, il allait permettre le
sauvetage de célèbres monuments rongés par l'humidité,
et faire depuis le tour du monde.
Avec les célèbres fresques de la Chaise-Dieu (Haute-Loire),
le procédé avait fait ses preuves. Le Palais de Versailles
comme la gare de l’Est, de riches châteaux, des abbayes
comme de simples cités ouvrières retrouvèrent,
grâce à cet ingénieux système la salubrité.
Ce véritable sauvetage de précieux édifices, comme
le Petit et le Grand Trianon, valut à M. Knapen le titre mérité
de «médecin des pierres».
L'idée
du puits aérien
De cette invention du siphon atmosphérique devait germer l'idée
du puits aérien émise pour la première fois au
Congrès de l'Eau à Alger, en janvier 1928.
Le siphon extrait des murs humides l'eau de la capillarité pour
la renvoyer à l'état d'air saturé dans l'atmosphère.
« Pourquoi ne pas faire l'inverse s'est dit M. Knapen, et capter
l'humidité de l'air pour la condenser et la remettre à
l'état liquide dans des corps poreux ? »
L'expérimentation
Remplacer la pluie par la rosée pour remplir les puits et servir
ainsi la régénération des régions désertiques,
tel fut désormais le but des recherches de M. Knapen.
Un puits aérien d'expérimentation devait être construit
sur un terrain offert par le gouvernement algérien. Le climat
africain pouvait seul présenter les grandes différences
thermiques entre le jour et la nuit, ainsi que les variations hygrométriques
de l'atmosphère nécessaires à son fonctionnement
continu pendant la saison chaude.
Certains empêchements contraignirent le chercheur à renoncer
à ce projet et c'est ainsi qu'il porta son choix sur cette colline
de Trans pour commencer son expérience, car à son avis
le climat se rapprochait le plus des conditions climatiques des pays
chauds.
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M. Knapen devant le puits aérien
de Trans en Provence
Photo extraite de l'article de presse du 15/10/1961
siphon atmosphérique -
(zoom)
Extrait de plan du Syndicat d'Initiative
qui localise le puits aérien - (zoom)
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LE
PUITS AERIEN DE TRANS EN PROVENCE |
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Introduction
" Est-ce un pigeonnier original, un ouvrage militaire ou un mystérieux
temple inspiré de l'Afrique noire ?"
En arrivant au bas des Croisières, par la route des Arcs, bien
des automobilistes se posent la question au passage à niveau
de Trans-en-Provence.
Posé comme une ruche géante au sommet de la pittoresque
colline du Clos de l'Hermitage, ce dôme de pierre percé
de multiples meurtrières peut à juste titre intriguer
le passant.
Cette curiosité se trouve éveillée plus encore
lorsqu'un des habitants qui voient ce monument depuis plus de trente
ans lui dit simplement : Ah ! ça c'est le puits aérien
du pauvre M. Knapen... »
La
naissance de ce curieux édifice transian remonte en 1930. Cette
année là, M. Knapen, savant homme du Nord décida
de se fixer à Trans en Provence pour y réaliser une
étonnante expérience : celle de récupérer
l'humidité nocturne de l'air avec un condensateur artificiel
pour résoudre le problème de la sécheresse. Autrement
dit : approvisionner un puits avec de la rosée.
Il acheta une terrain
situé à 180 m d'altitude sur un promontoire couvert
d'oliviers centenaires et relativement à l'abri des courants
desséchant du mistral. Cet endroit est par contre, exposé
de plein front aux vents de mer et aux vents du soir de la montagne.
Durant une année, des tonnes de pierres prirent le chemin de
sa propriété de M. Knapen où s'édifiait
l'étrange monument qui peut défier le temps.
Les données
techniques de la construction du puits aérien
1° Enveloppe extérieure de
cette construction ovoïde
--- constituée de roches calcaires assemblées selon
la technique des pierres apparentes.
--- d'un diamètre à la base : 12 m.
--- d'une hauteur d'environ 12,75 m.
--- d'une épaisseur à la base 2,50 m.
--- percée de deux rangées de 30 ouvertures de 0,35
m x 0,50 m de hauteur dans la partie basse
--- percée de cinq rangées de .... beaucoup d'ouvertes
dans la partie haute (difficile à compter !!)
--- avec porte d'accés de 1,85 m de large au niveau du sol
qui permet de pénétrer à l'intérieur de
l'ouvrage qui a un couloir périphérique de 1,40 m. de
largeur dont le caniveau recueille les eaux de condensation sur les
ardoises.
--- avec porte d'accés haute (pour accéder
sur le cylindre du puits ??) et escaliers permettant de monter
sur "la cloche" (probablement pour accéder
à la cheminée extérieure). Une échelle
métallique extérieure permettait de se hisser jusqu'à
cette porte.
2° Puits aérien
--- constitué
d'une masse de béton en grenaille de porphyre et mortier au
ciment dans laquelle on a disposé, suivant des directions déterminées,
des tubes poreux spéciaux de 3 cm. de diamètre environ,
connus sous le nom de siphons aériens. Sur la face externe
de cette masse bétonnée, on a implanté 3000 morceaux
d'ardoises (30 cm x 20 cm environ) afin que
l'air ambiant, pénétrant par les orifices de l'enveloppe
dépose des gouttelettes comme sur une carafe frappée
et provoque un ruissellement vers la citerne.
--- d'un diamètre extérieur à la base de 3,20
m. (circonférence mesurée = 10 m.)
--- d'un diamètre extérieur au sommet ...... plus grand
qu'à la base (difficile à mesurer)
--- d'un diamètre intérieur de 1,00 m. (épaisseur
de la paroi du puits = 1,10m)
--- d'une hauteur de 9,00 m.
--- ménagée au-dessus du niveau du sol. Ce puits est
donc bien « aérien ».
--- dont l'axe de la cavité du puits est occupé par
un tube métallique de 30 cm de diamètre qui traverse
la cloche et la dépasse de 50 cm afin d'utiliser le refroidissement
nocturne de l'air.
3° La citerne
A
ce jour, nous n'avons aucune indication concernant les caractéristiques
de la citerne de récupération des eaux de rosée..
L'enquête continue .....
La construction du puits a été réalisé
avec les moyens les plus rudimentaires afin de rester le plus possible
dans les conditions que le constructeur rencontre dans les pays désertiques.
Le fonctionnement
du puits aérien
Voici comment Monsieur KNAPEN concevait
le fonctionnement de son puits :
1° La nuit l'air froid pénètre dans le tube métallique
central. Il remonte ensuite par le vide annulaire qui entoure ce tube,
glisse le long de la masse externe en béton et sort par les
orifices inférieurs de la cloche.
2° Le jour, l'air pénètre par les orifices supérieurs
de l'enveloppe, il arrive au contact des ardoises et de la masse interne
à basse température, se refroidit, laisse déposer
une partie de son humidité et s'échappe par les ouvertures
inférieures. Les gouttelettes formées à l'intérieur
du condenseur tombent sur le plancher et elles sont conduites par
des rigoles dans une citerne enterrée.
Mis en fonctionnement, le puits aérien devait confirmer cette
théorie. Lorsque plusieurs journées froides faisaient
place brusquement à une température très chaude,
généralement précédée de brouillards,
des traces de condensation furent relevées à diverses
reprises.
Les jours les plus "favorables" ne fournirent que la valeur
d'un seau de 10 litres ! M. Knapen espérait obtenir 30000 à
40000 litres par jour de son ouvrage.
Ce fait, prouvait tout de même que la solution du problème
serait possible à condition de persévérer dans
les observations et les expériences indispensables pour mettre
le dispositif de captation en rapport avec les conditions météorologiques
locales.
Le
résultat de l'expérience
Pourquoi ce résultat fut si faible ? Monsieur KNAPEN avait
songé à des températures variant la nuit de 4°
en dessous de zéro à 11 ° au-dessus de zéro.
Il était loin du compte à Trans en Provence où
pendant les mois d'été les différences ne sont
que de quelques degrés. En outre, le condenseur était
trop grand, il ne pouvait se refroidir suffisamment la nuit. Il semblerait
que le condenseur idéal devrait être léger.
Les projets sans suite
L'inventeur avait prévu trois types d'études de puits
à construire dans des contrées différentes, avant
de pouvoir faire entrer ce procédé dans la pratique
générale.
M. Knapen ne disposa pas des moyens nécessaires et onéreux
pour poursuivre ces recherches. La seule construction de ce puits
expérimental de Trans avait coûté l'équivalent
de 25 millions d'anciens francs 1961. Le professeur devait disparaître
en 1941, à l'âge de quatre-vingts ans, en laissant son
oeuvre inachevée.
Mais ce puits aérien, s'il n'était pas au point sur
le plan pratique, s'était par contre révélé
concluant dans le domaine expérimental.
Le puits aujourd'hui
Bien que les expériences n'aient pas continué, Monsieur
KNAPEN étant décédé en 1941, le puits
aérien est toujours là. A l'adret parmi les villas de
caractère, il domine, de son élégante silhouette
de colombier, la petite ville arrosée par la Nartuby. Il est
devenu l'une des curiosités touristiques de Trans en Provence
et fait partie du patrimoine local. Il reste unique en son genre.
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Vue sud/est de la "cloche"
du puits aérien avec ses 5 rangée
d'aération en partie haute - (zoom)
Vue sud/ouest.... un jour de pluie
! - (zoom)
Détail de la vue sud/ouest avec sa porte d'accés haute
et son escalier construit dans l'épaisseur
de la "cloche" : le dome - (zoom)
Vue nord de la "cloche" du puits aérien.
On y accède par le côté droit
- (zoom)
Extérieur du puits aérien avec les marque de fixation
des ardoises
qui n'ont pas résistées aux vandales depuis 1932 - (zoom)
Détail des quelques ardoises "survivantes" dans la
partie supérieure du puits - (zoom)
Espace entre "la cloche" (à gauche) et le puits aérien
(à droite)
Au centre de la photo ; la porte d'accés haute - (zoom)
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Tube métallique de
30 cm de diamètre situé
entre la cloche et le dessus du puits aérien
Photo extraite de l'article de presse du 15/10/1961 |
A gauche, la paroi de la
cloche et ses trous de ventilation
En face la porte d'entrée
A droite la paroi extérieure du puits aérein -
(zoom) |
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Une
part d'eau plus trois part de soleil
Techniciens ou profanes, élèves des établissements
de notre ville conduits par leurs professeurs, ont depuis souvent repris
le chemin de la propriété de M. Knapen.
Le vieux puits, comme un travail de Romain, défie le temps. Seuls
la détérioration de la cheminée métallique
qui le surmontait et le bris de nombreuses ailettes d'ardoise à
l'intérieur marquent le passage de quelques vandales.
A proximité s'élève la villa que fit construire le
professeur. Villa d'une conception architecturale particulière
elle aussi, avec ses 200 mètres carrés de terrasses, et
évidemment ses murs équipés de siphons atmosphériques.
Elle était le prototype de l'habitation salubre pour colonies et
pays chauds.
Dans le parc, le visiteur peut également remarquer plusieurs cyprès.
Ceux-ci furent l'objet d'une remarquable expérience d'hydrogenèse
aérienne. Déplantés en plein mois d'août, c'est-à-dire
à une époque peu favorable, deux de ces arbres furent replantés
par le professeur à proximité et dotés d'un condensateur
atmosphérique sous forme de grenaille de porphyre. mélangée
à la terre.
Ces cyprès devaient non seulement reprendre racine, mais se développer
plus rapidement que les autres grâce à la récupération
des humidités atmosphériques.
Ainsi se trouvait étendu aux plantes et aux arbres le principe
du puits aérien pour lutter. contre la sécheresse.
Ainsi se justifiait le proverbe arabe que le professeur citait souvent
au cours de ses conférences et qui disait : Une part d'eau et trois
parts de soleil donnent quatre parts de produits.
C'est à ce proverbe à nouveau oublié que le visiteur
peut songer aujourd'hui avec mélancolie en regardant sur la colline
les laborieux travaux de forage d'un puits. Pendant qu'à proximité,
dans l'ombre d'un vieux monument, des gouttes, en tombant régulièrement,
marquent encore l'écoulement du temps.
Temps passé ou futur ? On ne le sait. |
Caniveau de récupération
des eaux de condensation sur les ardoises. Le jour de notre visite
c'est ... la pluie qui remplissait le caniveau - (zoom)
Ouverture de 0,35m x 0,50m pour
la ventilation
base du puits aérien - (zoom)
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Couloir d'entrée
du puits aérien au travers des 2,50m
d'épaisseur de la paroi de la cloche - (zoom) |
Coupe schématique
du puits aérien
(1) le haut de la cloche avec le tuyau métallique qui
prend l'air à l'extérieur
(2) Cinq rangées d'ouvertures supérieures
(3) Deux rangées d'ouvertures inférieures
(4) Assise de l'ouvrage et citerne de stockage de l'eau
Document extrait de la brochure du Syndicat d'Initiative de
Trans en Provence
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Les informations et textes ci-dessus sont essentiellement
la synthèse de documents disponibles au Syndicat d'Initiative
de Trans en Provence et notamment d'un article de presse du 15 octobre
1961 rédigé par Robert GRASSON.
Merci pour ces précieuses informations.
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Aujourd'hui
nous savons que les meilleurs "condenseurs de rosée"
doivent se refroidir rapidement. Ils doivent donc être léger
..... comme l'herbe des prés dont nous parlions au tout début
de cette page.
Une association continue à
travailler sur ce sujet, c'est l'O.P.U.R.
(Organisation Pour l'Utilisation
de la Rosée).
Pour les amateurs, vous trouverez sur le site de cette association le
suivi de leurs expériences actuelles et la description du matériel
employé.
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LA
ROSEE .....DANS QUELLES CONDITIONS SE FORME T-ELLE ??? |
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Tout en rédigeant cette page, je me suis demandé dans
quelles conditions l'humidité contenue dans l'air pouvait bien
se transformer en cette "fameuse gouttelette d'eau", objet
de tant de réflexions et de travaux aussi importants !
Ci-après une petite récapitulation de mes recherches sur
le net.
Définition
du point de rosée
Le point de rosée est une mesure directe de la quantité
de vapeur d'eau contenue dans l'air. En météorologie,
on se sert de l'écart entre la température et la température
du point de rosée pour connaître les conditions d'humidité
de l'air ambiant.
L'air que nous respirons contient une certaine quantité d'eau
sous forme de vapeur (gaz); cette vapeur est invisible mais elle est
bien présente.
Or une masse d'air peut contenir une quantité maximale de vapeur
d'eau; au-delà de cette quantité, la vapeur d'eau se condense
en gouttelettes liquides.
Aussi, l'air chaud a pour caractéristique de "tolérer"
une plus grande quantité de vapeur d'eau que l'air froid. Par
exemple, en hiver, la vapeur d'eau que nous expirons se condense au
contact de l'air, phénomène qui ne se produit pas l'été.
L'air qui se refroidit atteindra donc éventuellement une température
à laquelle il ne peut plus tolérer la quantité
de vapeur d'eau qu'il contient. La vapeur d'eau se condensera et l'air
expulsera son surplus d'eau sous forme liquide. On dit alors que l'air
a atteint la température du point de rosée.
La nuit, lorsque l'air se refroidit, le point de rosée nous indique
par exemple la température à laquelle se formera la rosée
ou le brouillard.
Le point de rosée est donc une mesure de l'humidité de
l'air ; plus l'air est sec, plus la différence de température
entre l'air et le point de rosée est grande. Plus l'air est humide,
plus l'écart est petit.
Par exemple, pour une masse d'air dont la température est de
15,6°C et l'humidité relative de 55% le point de rosée
est de 6,1 °C alors que pour une masse d'air dont la température
est de 21,1°C et l'humidité relative de 85% le point de rosée
est de 18.3°C (voir tableau ci-dessous).
Le point de rosée des chaudes nuits d'été avoisine
les 20°C alors que celui-ci se retrouve plutôt aux environs
de -25°C durant les froides et sèches journées d'hiver.
Tableau
de calcul du point de rosée
informations
complémentaires sur site original
http://www.benjaminmoore.ca/professionals/manual/fr/12-03.pdf
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